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26 octobre 2010 2 26 /10 /octobre /2010 07:53

 

 

 

Toutes ces dernières semaines la réforme des retraites a alimenté les chroniques. Retraite à 62ans pour les uns, retraite à 60ans pour les autres, retraite à points pour les troisièmes ont été les propositions que nous avons entendu mais je le déplore personne n’a été clair dans cette affaire.

 

Parlons d’abord de l’âge légal. Il détermine l’âge à partir duquel on peut toucher quelque chose. Il est aujourd’hui fixé à 62ans. Avant cet âge rien nada pas un pélot.

Parlons ensuite du taux plein. Pour y prétendre il faut avoir cotisé 162 trimestres et bientôt 168. Si on met en perspective ces deux données on voit qu’une personne qui a cotisé plus de 168 trimestres à 62ans, c'est-à-dire qui a commencé à travailler avant l’âge de 18ans cotisera les dernières années de sa carrière pour une surcote. La loi prévoit cependant qu’elle pourra cesser ses activités avant et c’est une bonne chose. De la même façon les étudiants qui entrent en activité vers 25ans devront attendre leur 67ième anniversaire pour avoir une retraite à taux plein. La loi qui vient d’être votée ne change rien pour eux.

 

Peut on revenir sur l’âge légal du départ à la retraite. C’est une proposition du PS. Ce qui n’est pas dit c’est que hormis les personnes qui auront commencé leur carrière à 18 ans et avant toutes les autres subiront une décote. Est-ce bien réaliste ?

 

Que penser de la retraite à points ? C’est une base de calcul différente qui surtout permettra au futur retraité de savoir à tout moment combien il va toucher mais qui ne modifie rien à la loi. Où est l’avancée sociale ?

 

Dans l’ensemble des idées qui ont agitées le microcosme une seule n’a pas été évoquée, le tutorat. Personnellement je pense qu’un individu arrive à saturation après quelques dizaines d’années d’exercice et ce quelque soit le métier qu’il exerce. A partir de 55 ans la plupart des individus cherchent une reconversion et ce qu’il s’agisse d’un pilote de ligne ou d’un chirurgien. On pourrait utiliser leur expérience dans le cadre d’un tutorat. On couplerait une personne d’expérience et un novice pendant cinq ans ce qui permettrait au jeune de bénéficier de l’expérience et au plus âgé des connaissances. Ce double échange ne pourrait qu’être bénéfique aux hommes mais aussi à la société car il réduirait le chômage des jeunes et maintiendrait les plus âgés en activité.

 

Reste à financer le tout. Si on ajoute les aides à l’emploi ( 16Md€), les aides aux entreprises ( 16Md€ d’état, 4,5md€ des collectivités, 5,3 Md€ d’exonération de la TP) on tourne à près de 42Md€. Sans compter que ces mesures rééquilibreraient en partie le budget social et diminueraient le coût de RSA (6à 8Md€).Dans ce modèle l’état prendrait en charge une partie des salaires ou des charges sociales par contrat sur 5ans.

 

Cette idée qui parait farfelue est utilisée depuis des lustres au Japon ; elle s’applique à tous les niveaux de la société. L’élève, le Kohai et le maitre, le Sampai se respectent mutuellement et sont heureux de travailler ensemble.

Je sais que cette proposition a peu de chances d’aboutir pourtant elle me parait être une solution qui assure la cohésion sociale indispensable en temps de crise notamment .

 

 

 

 

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19 octobre 2010 2 19 /10 /octobre /2010 07:24

Je suis récemment rentré de vacances et j’ai relu en quelques heures deux semaines de journaux sans trouver de grand changement dans les rubriques nationales ou locales. Malgré une agitation vibrionique rien ou si peu de choses évoluent que nous paraissons condamnés à l’immobilisme. Je ne parle pas là de la surface des choses mais du cœur du problème qui apparait chaque jour un peu plus comme le défaut majeur des démocraties à savoir la différence toujours plus nette entre les propositions et les réalisations.

Pour se faire élire un individu ou un groupe font un certain nombre de propositions qu’ils ne peuvent ou ne veulent pas tenir. En effet une fois élus ils découvrent la contrainte de la réalité qui évolue au cours du temps et modifie les priorités. Je prendrais quelques exemples du quotidien.

Lorsqu’il a été élu Nicolas Sarkozy ne savait pas que la crise financière allait arriver rendant caduc son travailler plus pour gagner plus et qu’elle l’obligerait à résoudre des problèmes qu’il n’avait pas envisagés, celui des retraites par exemple.

Localement pareillement ce n’est pas en se lamentant encore et toujours sur l’état des finances locales que nous aurons des investissements productifs.

Ceci dit je comprends aussi qu’un programme politique se doive de faire rêver mais ce qui me parait contestable c’est la distorsion volontairement introduite entre la présentation du projet et la réalité. C’est un peu le problème du taureau dans l’arène à qui on montre  la muleta mais jamais l’épée qui va l’estourbir.

Si nous envisageons la prochaine campagne présidentielle, il est à peu près acquis que Nicolas Sarkozy fera campagne sur les thèmes de la sécurité et de l’immigration et qu’il mettra en avant  sa gestion de la crise.

A gauche les thèmes sont plus flous. Après la politique du « care » traduisez du soin développée par Martine Aubry et qui me parait avoir vécu, on voit une autre voie initiée par Ségolène Royal et que je qualifierait de « brésilienne ». Penser appliquer en France les recettes de Lula n’est pas réaliste.

Qu’il faille plus de dialogue et que celui-ci soit institutionnalisé est une priorité mais il doit se faire dans un cadre légal et non au travers de comités de quartiers dont on connait les dérives. Entre le référendum et les comités de salut public la voie est à trouver.

Qu’il faille réduire les déficits du budget et de la sécurité sociale soit mais il faut le faire en réformant profondément notre système fiscal et social. Un système plus juste et plus équitable doit être la voie à explorer.

Qu’il faille modifier le fonctionnement du système financier est aussi une nécessité. Plus d’investissements productifs et structurants, moins d’aides sans contre parties sont une base de réflexion. Plus d’aides à l’emploi et moins d’aides aux entreprises sont la voie de cette réforme.

Ces trois propositions ne sont de mon point de vue ni de droite ni de gauche, elles privilégient l’homme au matériel. Ce sont des propositions humanistes.

 

 

 

 
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6 octobre 2010 3 06 /10 /octobre /2010 09:06

 

 

 

J’ai depuis longtemps disons du respect pour ne pas dire de l’affection pour Georges Frêche qui a été depuis plus de 25 ans un gestionnaire visionnaire pour la ville et l’agglo de Montpellier. Qui a connu cette ville en 1970 et la revoit aujourd’hui ne peut que constater son évolution et sa modernisation.

Cela ne s’est pas fait sans mal et même si les impôts y sont élevés le résultat est tel qu’on ne peut que s’incliner. Aujourd’hui notre baron local entre dans l’age et je crois qu’il a conduit sa dernière campagne pour les régionales qu’il a gagnées. Certains pensent que cette énième victoire, victoire à la Pyrrhus, à la fois contre son opposition et contre ses amis, lui est montée à la tête et que les dépenses somptuaires qu’il effectue en ce début de mandat sont un signe précurseur de sa sénilité.

Je ne le pense pas. Je ne souscris cependant pas à cette frénésie de dépenses engagées pour l’achat des statues d’hommes politiques célèbres mais je crois profondément qu’étant sur de ne pas avoir à retourner devant les électeurs il s’amuse à effrayer le bourgeois comme on disait avant chez les maoïstes auxquels il a un temps appartenu.

Revenons maintenant à la dépense engagée. 200 000€ par statue soit 2M€ pour l’ensemble des 10 statues. Ce n’est pas rien mais rapportés au budget de la région ils ne représentent qu’un ridicule 0,2%.

Plus les tensions montent et plus Georges Frêche jubile et comme un enfant il en remet une couche. Il sait qu’il finit sa carrière politique dans ce mandat et comme on dit dans le jargon populaire il se lâche.

La véritable question qui mérite d’être posée est de savoir si il a ou non préparé sa succession.

Qu’il s’amuse soit mais il devrait savoir que tant que le dompteur sera présent la ménagerie des grands fauves restera sage. S’il intronise son successeur il y a des chances pour qu’il soit respecté sinon on peut s’attendre a de belles empoignades à son départ. Une crise majeure risque de se développer au sein du groupe car chacun se revendiquant de sa légitimité  va tenter sa chance pour lui succéder. Qui en effet de Mandroux, Navarro, Bourquin, Vezhinet et consort sera le nouveau chef de file ? Il est possible qu’il faille attendre plusieurs mois avant de le savoir ce qui sera préjudiciable pour la ville.

Je pense Georges Frêche assez fin politique pour y avoir pensé  et qu’il nous fournira au cours de son mandat actuel tous les éléments qui nous permettront de deviner son successeur.  Alors bonne chasse à tous et que le premier qui connaît la réponse nous la dise.   

 

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28 septembre 2010 2 28 /09 /septembre /2010 03:29


Tout l’été nous avons entendu parler, au travers des roms de nationalité. Essayons de mettre un peu d’ordre dans ce problème.

Parmi le étrangers vivant sur notre sol il y a d’abord les sans papiers. Parmi eux il y a des migrants, qui ne sont en France que pour la traverser avec l’espoir d’aller ailleurs. C’est le cas des afghans dont on sait qu’ils ont été éparpillés dans les alentours de Calais.

Il y a aussi ceux qui viennent chez nous pour s’y installer. Ce sont des africains pour leur majorité. Ils trouvent assez facilement du travail, souvent sous payé, auprès de patrons peu regardant sur leur identité. Ils envoient leurs enfants à l’école ou à l’université et bénéficient aussi des aides sociales. Ils n’ont pas la nationalité française et, lorsqu’ils sont contrôlés on ne peut leur appliquer nos lois mais on peut les reconduire à la frontière. Si ils commettent un délit ils peuvent être jugés et condamnés ou renvoyés chez eux.

Il y a aussi des européens pauvres, actuellement des Roms, attirés par notre niveau de vie. Ils n’ont pas notre nationalité mais, étant européens ils ont le droit de se déplacer en Europe sans contraintes et ils bénéficient des mêmes droits que les sans papiers. Actuellement, alors qu’ils n’ont commis aucun délit on les reconduit chez eux avec un petit pécule mais cette mesure est illusoire car ils peuvent revenir dés le lendemain.

Essayons d’avoir une attitude simple pour réprimer ceux qui commettent des délits. On pourrait dire que les personnes ayant la nationalité française tombent sous le coup de la loi et que celles qui ne l’ont pas seront jugées ou reconduites à la frontière selon la gravité de leurs actes.

Faisons fonctionner notre schéma.

Les Roms qui n’ont pas commis de délits peuvent donc rester en France et il n’y a pas lieu de les expulser. Ceux qui ont commis des méfaits peuvent être jugés chez nous ou expulsés sans indemnités. Ceux qui ont la nationalité française doivent être jugés et condamnés.

Compliquons un peu. Que doit on faire à un malfaiteur qui a la double nationalité ? Réponse, il tombe sous le coup de la loi dans le pays où il a commis son délit ou il peut être expulsé si le délit est mineur. Notre schéma fonctionne encore.

Venons en maintenant à des cas particuliers.

Doit on tenter de rapatrier tous nos ressortissants qui ont commis des actes répréhensibles à l’étranger ? En d’autres termes que penser de l’affaire Florence Cassez.

Doit on laisser partir un malfaiteur étranger qui a commis un acte grave ? Rappelons nous d’Issey Sagawa cet étudiant japonais cannibale qui a tué et dépecé une jeune hollandaise en 1980 et qui est devenu une vedette chez lui.

Enfin qui doit on les déchoir de la nationalité ? Personne. Je pense que cette déchéance est un attrape nigaud. Un malfaiteur n’en a rien à faire. Il pourra revenir clandestinement chez nous quand il le voudra. Dans les temps anciens cette mesure se nommait bannissement. Elle est contraire à la convention européenne des droits de l’homme et a été supprimée du code pénal en 1993. Alors pourquoi y revenir ? Arrières pensées politiques ?

 

  

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21 septembre 2010 2 21 /09 /septembre /2010 23:53


Nul à Carcassonne ne méconnait la nouvelle donne municipale qui consiste à ne pas sponsoriser les corridas. Depuis plusieurs années la ville voulant renouer avec sa tradition taurine avait organisé fin Aout de chaque année une semaine de festivités autour du taureau semaine couplée avec des danses et des chants de culture hispanique .Cette semaine clôturait avec un certain succès les festivités de l’été. Au-delà du j’aime ou j’aime pas subjectif il parait tout de même normal que la ville ne finance pas une activité privée surtout si elle est lucrative et c’est pourquoi la Féria a été scindée en deux, par les nouveaux édiles, Carcassonne fête le sud et l’activité tauromachique.

 

Cette dernière a été confiée à une structure nouvelle l’UDAC dont les racines sont Trébéennes et Toulousaines à la fois, structure qui s’est substituée aux associations existantes en cours d’année et qui a réussi son pari  malgré un délai imparti relativement court. Chacun s’accorde aujourd’hui à dire que la corrida de cette année a été un franc succès. En ce qui concerne les associations préexistantes, le cercle taurin qui était déjà sur la touche depuis plusieurs années poursuit ses activités de promotion des corridas. Il reste sur la ville la vitrine de la tauromachie, ne serait ce que par les locaux qu’il occupe. Carcassonne Toros  qui était l’instigateur des précédents férias n’ayant pas été reconduit s’est mis en sommeil localement et a fermé son site.

Carcassonne Toros a par ailleurs tenté, en vain semble t il d’exporter son  concept à Port Leucate. Cette démarche commerciale n’aurait pas eu lieu d’être si d’une part cette association œuvrait comme elle le disait pour le retour de la tradition taurine, tradition qui n’a jamais existé à Port Leucate, et si d’autre part son activité était bénévole et non lucrative.

 

En ce qui concerne Carcassonne fête le Sud certains se sont gaussés de cette appellation en remplacement de la Semaine Espagnole. Je pense qu’au-delà du nom il y a la volonté de diversifier les animations et de ne pas rester cantonnés a un seul horizon culturel. Si mon analyse est bonne nous devrions avoir une semaine Italienne, grecque, marocaine etc. dans les prochaines années. Cette diversification ouvrirait la ville sur d’autres musiques, d’autres danses, d’autres gouts. Elle pourrait être le gage d’une meilleure connaissance des autres et l’ébauche d’un mieux vivre ensemble.

 

Reste à pérenniser cette organisation et à rendre les activités tauromachique et les animations sinon complémentaires du moins compatibles . Il serait désolant que des efforts d’ouverture aboutissent au rejet de l’une ou de l’autre des composantes de la Féria du mois d’Aout.

 


 

 

 

 

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14 septembre 2010 2 14 /09 /septembre /2010 07:21

 

 

Tout cet été les médias nous ont parlé de sécurité. Les agressions sont en hausse, et même si les crimes et délits sont stables le citoyen lambda se sent en insécurité. Rappelons tout d’abord que la sécurité n’existe pas à l’état naturel et qu’il est nécessaire  qu’une relation de confiance entre les citoyens s’établisse pour qu’elle existe. Comme cette relation est rarement spontanée la sécurité repose sur la police et la justice.

 

Plus la cohésion sociale est faible et plus le sentiment d’insécurité est grand et plus on a tendance à s’appuyer sur des forces de sécurité. D’après les statistiques le sentiment d’insécurité serait actuellement très important d’où toutes ses interventions qui ont eu lieu.

 

Mais la première question qu’il faut se poser est celle de l’efficacité des forces de l’ordre. Comme toujours en la matière il ya deux façons de voir le problème. Pour certains toujours les mêmes, c’est un problème d’effectifs et de moyens mais il faut aussi s’intéresser à la compétence et là de nombreux exemples témoignent d’une formation pour le moins inadaptée. Dans le courant de l’été plusieurs affaires ont démontré l’incompétence des forces de l’ordre à sécuriser une scène de crime, où  à procéder à des enquêtes de voisinage pour établir l’identité d’un individu.

C’est pourquoi je pense que la formation devrait être améliorée. Doit elle s’adresser à tous les agents ? Ce n’est pas forcé. Il y a dans la police des agents qui peuvent se cantonner à la sécurité sur la voie publique, sécurité des biens et des personnes, et sécurité routière essentiellement et pour lesquels la formation pourrait être spécifique et les agents chargés de conduire les enquêtes qui devraient avoir une formation plus étendue notamment en matière scientifique et juridique.

Les agents de terrain et nous l’avons déjà dit pourraient être indistinctement des agents de la police municipale ou nationale sous réserve d’une formation identique et de responsabilités identiques.

Cette séparation des genres améliorerait les résultats des enquêtes mais n’éviterait  ni les délits ni leur récidive. Pour éviter les délits il faut rétablir la cohésion sociale c'est-à-dire le vouloir vivre ensemble qui ne relève pas de l’enseignement mais de l’éducation. Pour éviter les récidives il faut prononcer des peines dissuasives et les faire appliquer. Il faut aussi des moyens de réinsertions adaptés .

 

Pour résoudre ces deux problèmes il faudra une volonté et du temps mais c’est une autre histoire que je vous conterai un autre jour pour l’heure, demandons une meilleure formation de nos enquêteurs. Ce sera un premier pas. Il évitera bien des errements dans les enquêtes.

 

 

 

 

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27 juillet 2010 2 27 /07 /juillet /2010 08:01

 

Une entreprise quelle que soit son activité est une réunion d’individus autour d’un projet de fabrication ou de service. Cette structure a en elle-même des contraintes propres , cohésion du groupe, compétence des individus pour l’élaboration du produit, nécessité d’acheter les matières premières et d’acquérir les matériels  utiles à leur fabrication. L’ensemble de ces éléments qui constituent la procédure technique demandent du temps et de nombreuses réunions de concertation pour être élaborés. Ils étaient jusqu’à il y a peu l’alfa et l’oméga de toute entreprise.

Pour être plus clair on peut prendre l’exemple d’une maison. Pour la construire ( c’est le projet) on réunit des fonds et des équipes de maçons, électriciens, plombiers etc. , on établit des plans ( c’est le protocole) et on réalise le produit.

Depuis une quinzaine d’années de nouvelles recommandations ou directives assumées par des intermédiaires sont venues se greffer sur cette activité principale. Ainsi pour reprendre l’exemple de la maison il y a les assurances et les garanties de bonne fin, la garantie décennale ,Il y a aussi le contrôle de la conformité électrique, celui de l’installation du gaz, il y encore le contrôle d’évaluation des risques naturels et j’en passe.

Ces impératifs sont nés soit de la volonté du pays soit et surtout de l’Europe. En effet 70 à 75% des règlements sont européens, les pays membres ne pouvant que les durcir.

Ces règlements, recommandations ou directives  évoluent et nécessitent une adaptation constante et leur validation de plus en plus tatillonne se fait au travers de personnes ou de structures accréditées. Accréditées par qui et comment pourrait faire l’objet d’une prochaine rubrique.

Mais reprenons  l’exemple de la maison, celui qui aujourd’hui veut vendre sa maison doit se soumettre a une série de contrôles. Il doit fournir un certificat attestant de l’absence de termites, prouver l’absence de plomb dans les peintures et les canalisations, obtenir une attestation concernant l’isolation thermique et phonique, valider son installation électrique etc.

Cette multiplication des contrôles a un double coût, celui de l’expertise et celui de la remise aux normes. Ainsi lorsqu’on sait que les normes électriques changent régulièrement on est à peu près assurés que toute installation d’un certain âge est obsolète.

Je voudrai attirer aussi l’attention sur le fait que tous ces contrôles augmentent le temps de tractation, et renchérissent les coûts. Ils sont donc un frein au développement économique et comme ils ont tendance à se multiplier leur effet pervers sera de plus en plus important.

Ce billet peut paraitre anodin mais j’invite chacune et chacun à réfléchir a son échelon, dans sa profession, aux contraintes  administratives, juridiques et financières qu’il subit. Il s’apercevra alors de leur importance croissante et délétère.

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21 juillet 2010 3 21 /07 /juillet /2010 07:17

 

Je ne vais pas vous parler foot mais circulation. De tout temps la circulation et le stationnement ont été difficiles à Carcassonne. Voitures ventouses, camions de livraisons, engins agricoles et de chantier réduisent la circulation et plombent le stationnement.

 

Ainsi le parking Gambetta qui devait améliorer le stationnement n’a en rien résolu le problème bien que je constate qu’il est souvent complet le Samedi, très probablement du fait du déplacement du marché. Parallèlement les places non payantes, autour de la sécurité sociale et sur les berges de l’Aude sont ce jour là prises d’assaut et imposent de chercher ailleurs son parking gratuit.

 

Pour ce qui est du stationnement de surface, les travaux récents sur le parking du Dôme n’en ont pas amélioré l’accessibilité. Il est toujours nécessaire de réorganiser le circuit intérieur et d’ouvrir une sortie distincte de l’entrée. Dans le même ordre d’idées on peut se demander où en est la rétrocession du parking des Trois Couronnes au domaine public. Il conviendra dés que ce sera fait d’en flécher l’entrée.

 

En ville s’il est bien d’avoir des aires réservées aux livraisons force est de constater qu’elles sont souvent mal utilisées, les camions débordant sur la chaussée et interdisant tout passage aux voitures le temps du déchargement. Ces aires sont de plus sous utilisées, les livraisons ne se faisant pas à jet continu. Il suffirait pour y remédier d’imposer que les livraisons se fassent dans des créneaux horaires précis, avant 9 heures et après 18 heures par exemple et que ces aires soient en dehors des ces horaires restituées au stationnement normal. Il existe d’ailleurs un arrêté municipal le prévoyant. La ville y gagnerait en efficacité et financièrement.

 

Ce qui m’irrite cependant le plus c’est l’extension permanente des interdictions de stationner matérialisées par une bande jaune sur le trottoir. La mairie valide t elle ce coloriage ou est il le fait comme il me semble parfois de la seule volonté de certains particuliers ? Existe-t-il en mairie un répertoire fiable de ces places et est il à jour ? Serait il possible de le réactualiser afin de gagner de nombreuses  places de stationnement gratuites qui font cruellement défaut ?

 

Cependant le constat n’est pas entièrement négatif et j’ai aussi pu constater l’extension des places pour handicapés. Ainsi ce qui apparaissait hier comme une nécessité est aujourd’hui réalisé.

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1 juillet 2010 4 01 /07 /juillet /2010 06:59

 

 

J e reprendrai d’abord l’introduction à un article du Monde.

« A l'heure du village planétaire et du spectacle mondialisé, le sport est un révélateur anecdotique mais impitoyable de l'esprit des nations.

Il serait de mauvais goût de pousser le parallèle jusqu'à comparer "l'étrange défaite" de l'équipe de France de football en Afrique du Sud à celle d'un autre mois de juin, qui, il y a soixante-dix ans, avait conduit le pays à la catastrophe. Mais tout de même. Cette absence de patron, de stratégie, d'esprit d'équipe, d'efficacité, ces talents gâchés, ces ressources ignorées et, au bout du compte, cet échec cinglant résonnent en contre point . Celui d'un pays qui peine trop souvent à se rassembler, à dépasser ses morosités et ses divisions, à mobiliser ses énergies.

L'équipe championne du monde de 1998, cette équipe "black-blanc-beur" des Thuram, Barthez et Zidane avait paru durant quelques mois symboliser une France capable de faire de son métissage une force collective. »

 

Cette équipe qui, sauf miracle dans quelques jours, sera éliminée de cette Coupe du monde, est évidemment victime de mille carences techniques. Doivent elles être imputées toute au seul Domenech ? . Non. Certes il a sa part dans l’échec , son obstination, et son goût de la langue de bois l’ont isolé et on savait avant même la fin du mondial qu’il allait être remplacé ce qui n’était pas fait pour le motiver. Mais au-delà il manquait à cette équipe l’envie de gagner et le sens du partage. Chaque joueur agissait comme une individualité et non comme l’élément d’un groupe. En fait il y avait dans le groupe des bandes, les blancs contre les noirs, les antillais contre les africains, les magrébins formant encore un groupe à part. Que dire aussi des supporters fractionnés en multiples clans, soutenant l’un et dénigrant l’autre, certains riches et d’autres smicards, ils sont eux aussi la représentation en raccourci de la société française d'aujourd'hui.

 

Remplacez Domenech par Sarkozy, l’équipe de France par son gouvernement et les supporters par les électeurs et vous aurez une vision de notre société attachée malgré la diversité des situations allant du RMIste au PDG à ses avantages même s’il sont sectoriels ; car le PDG et le RMIste ont chacun leurs avantages. Cette société dominée par des égos surdimensionnés, du bling-bling et des salaires de stars joue individuellement et se prosterne devant le veau d’or.

 

Le jeu collectif a disparu au profit d’individualités, la solidarité réglementée a remplacé le partage et l’affrontement le dialogue. Ce qui devrait, dès lors, être le moteur d’une telle société individualiste et égoïste à savoir la performance et la culture du résultat ne sont pas au rendez vous et expliquent en grande partie nos faiblesses et la régression sociale qui peu à peu va s’imposer à nous. Retrouverons nous comme il y a 70 ans un homme ou une femme providentiel qui redonnera du sens aux mots liberté égalité fraternité ? Je vous en laisse l’espoir.

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15 juin 2010 2 15 /06 /juin /2010 07:13

 

 Le microcosme carcassonnais se mobilise, s’agite, au gré des informations et des rumeurs qui le traverse et le font vivre. Ces rumeurs ont certes une crédibilité contestable mais, en ce début d’été et alors que nous pensions être dans une période d’apaisement, leur recrudescence nous a fait envisager de réaliser sur elles notre édito.

Tout d’abord à gauche, c’est l’émergence dans l’équipe en place d’un responsable local du club Villepin. Adjoint actif et efficace il dit avoir été en charge du club bien avant les élections. Certains lui prédisent un avenir des plus sombres et considèrent cette appartenance comme une trahison. Les hommes et les femmes de gauche le considèreraient au mieux comme un social- démocrate, d’autres comme le suppôt d’une droite revancharde et réactionnaire. Cette même information vue par les stratèges locaux apparaît comme une manœuvre qui permettrait lors des prochaines élections à l’équipe socialiste de s’ouvrir au-delà de son camp. Cette ouverture apparaîtrait alors crédible et rassurante pour les électeurs.

A droite ensuite le trio Larrat, Chésa, Icher vient de perdre une de ses composantes qui s’est retirée pour des raisons personnelles et familiales laissant le soin au tandem de s’organiser.

Le seul qui ait parlé s’est positionné en leader local avec une ambition territoriale. En devenant président départemental il laisserait la circonscription à l’ancien maire charge pour lui de s’organiser en vue de la reconquête municipale, ce dont il rêverait aux dire des rumeurs. Le problème des législatives parait lui aussi résolu. Une femme mènerait la campagne selon les vœux de Paris qui souhaite rajeunir les cadres du parti. Souhaitons qu’elle montre plus de charisme et de dynamisme qu’elle n’en montre aujourd’hui.

Reste le problème d’ Isabelle Chésa qui poursuit sa politique du renoncement. Après avoir renoncé à succéder à son père, après avoir renoncé à suivre G Larrat en 2009 et renoncé dans la foulée à conduire une liste contre lui, elle renonce à se représenter à la présidence départementale de l’UMP. Certes son renoncement aux municipales lui a valu de solides inimitiés et même une sanction aux régionales  mais il semble aussi que Paris souhaite son éviction relayée en cela par la mauvaise humeur réelle ou rapportée des militants.

Cette stratégie la condamne inexorablement à l’exclusion de la vie politique locale mais là encore rien n’est joué et tel le phénix elle pourrait renaître de ses cendres pour peu qu’elle s’affirme et combatte. Pourra-t-elle le faire tout en restant dans son parti j’en doute. Est-ce dans sa nature, seul l’avenir nous le dira. Il lui reste encore le recours de rejoindre le club Villepin mais comme aurait dit son père «  quel chocolat ».

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