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4 juillet 2021 7 04 /07 /juillet /2021 15:43

 

 

Au sortir d’une crise qui a déjà duré plus d’un an. Toutes les réformes proposées ont été reportées, puis sous-traitées par des experts qui se sont empressées de les dénaturer puis les abandonner à nouveau. Elles se sont évanouies.

Dans pratiquement tous les domaines la France est à la traine de l’Europe et a perdu son ambition.

 

UN PAYS DANS L’ORNIERE 

 

Que ce soit le système de santé qui, malgré un coût des plus élevés au monde, ne permet plus d’obtenir de rendez-vous dans des délais raisonnables et voit ses hôpitaux dépassés . Rappelons aussi notre incapacité à mettre au point un vaccin anti Covid.

 

Que ce soit le système éducatif qui n’arrive plus à former une jeunesse qui a aujourd’hui peur de l’avenir. Un système désuet et obsolète qui refuse le progrès et ne sait plus former aux fondamentaux.

 

Que ce soit l’industrie qui, depuis maintenant 20 ans, régresse et ne donne aucun signe de stabilisation.

 

Que ce soit la police qui ne parvient plus à accomplir du fait des contraintes auxquelles elle est soumise.

 

Que ce soit la justice et son ministre applaudi par les délinquants. C’est l’aboutissement de la dérive juridique française qui s’intéresse davantage à la défense des délinquants qu’à celle des victimes.

Les condamnations ne font plus peur et des peines de prison virtuelles sont quasi généralisées faute de places malgré les engagements pris par nos gouvernants d’en augmenter sensiblement le nombre.

 

 

UNE ADMINISTRATION HORS SOL

 

Plus on dénonce l’effectif pléthorique de notre fonction publique, plus le nombre de fonctionnaires augmente. Elle a pris le pouvoir et dans de nombreux domaines, le politique ne peut plus la maîtriser.

Malgré ses nombreuses dérives et dysfonctionnements elle a su se rendre incontournable par la création de normes et contraintes souvent irréalistes et en nombres affolants et qui justifie son effectif croissant.

Elle agit comme un frein à notre économie qui montre ses signes de faiblesse:

 

La balance commerciale, thermomètre de notre compétitivité, n’a plus été positive depuis 2003. Elle est en déficit de 59 milliards d’euros en 2019 tandis que l’Allemagne affiche un excédent de 293 milliards.

 

La Dette d’État, dette des entreprises et des particuliers ont explosé ces dernières années.

Surfant sur le « quoi qu’il en coûte » de la dette Covid l’État en profite pour en ajouter quelques dizaines de milliards pour sa gestion courante alors qu’au contraire il faudrait la réduire drastiquement.

C’est de la folie, le niveau d’endettement est tel qu’il n’y a plus de limites autres que celles qui seront imposées par les créanciers.

 

Une majorité de Français qui pense qu’il est normal de travailler beaucoup moins que ses voisins en gagnant autant d’argent et pourquoi pas un peu plus.

Sans travailler ou en travaillant très peu pendant la pandémie le niveau de vie moyen a augmenté de près de 2 % ce grace aux aides qui ont arrosé les entreprise et les employés sans réel contrôle.

Certains même traînent les pieds pour reprendre le travail et risquent alors de saborder une reprise indispensable pour limiter la casse.

 Un pays qui se pense encore riche

Endettée jusqu’au cou, la France veut faire croire qu’elle est encore un pays riche et veut le montrer à la face du monde, ceci au détriment du Français qui souvent est moins bien traité qu’un exilé dont il faudra néanmoins assumer les dépenses.

La France finance l’accueil d’un nombre d’étrangers au-delà de ses capacités, aussi bien en demande d’asile politique pas toujours justifié que de réfugiés illégaux souvent inexpulsables. Ils bénéficient d’une couverture sociale leur permettant souvent d’être mieux soignés que ne le sont des Français ayant pourtant cotisé toute leur vie. .

Nous annulons également les dettes de nos débiteurs étrangers au détriment de la nôtre.

LA DÉMOCRATIE BAFOUÉE

Peut-on critiquer le niveau d’abstention en augmentation au fil des élections ? La dernière qui culmine aux deux tiers des inscrits prouve le désintérêt de nos concitoyens envers une classe politique qui met en avant sa propre carrière au détriment de réformes toujours promises et rarement appliquées.

Qu’en sera-t-il en 2022? A bon entendeur salut!!

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24 mai 2021 1 24 /05 /mai /2021 08:24

 

Alors qu’on nous prédit une sortie de crise à grand coup de trompe ce que je ne croie pas totalement essayons ensemble de voir quelles grandes modifications cette épidémie a apporté à notre société.

En tout premier lieu on a vu émerger une super autorité européenne qui s’est impliquée dans l’achat et la distribution des vaccins même si cette intervention a été brouillonne et souvent mal comprise.

Ensuite c’est un découpage sociétal qui est apparu ; Les personnes agées, les personnes à risque, les jeunes, les plus de tant et les moins de tant. Ce découpage s’est accompagné de mesures contaignantes dites mesures barrière telles le masque, le gel hydro alcoolique, l’interdiction de se toucher, de s’embrasser et ce même à l’intérieur des familles.

 On a vu apparaitre des pratiques nouvelles, le télétravail, les liens familiaux entretenus par Skype ou Zoom, l’enseignement à distance auquel on n’avait jamais recouru.

Parlons aussi des ventes sur internet qui se sont amplifiées. Toutes ces nouveautés ont amené des populations jusque là réfractaires au numérique à s’équiper, à les utiliser. et à identifier les usages pour lesquels le virtuel fait aussi bien ou mieux que le présentiel.

Toutes ces nouveautés vont modifier profondément notre société. Survivront elles au déconfinement ou allons nous retrouver le monde d’avant ?

Les sociétés ont été contraintes d’évoluer et ont des envies encore masquées de ce que devrait être l’avenir.

 

Faut-il lutter contre le e-commerce, le télé-enseignement, la télémédecine ou l’accepter ?

Faut-il arrêter le confinement et relancer l‘activité économique aussitôt que la courbe des hospitalisations montre une décrue ou faut-il encore jouer la prudence pendant des mois, voire des années ?

Faut-il éponger le déficit colossal créé par les emprunts en réduisant les dépenses ou en augmentant les prélèvements ?

Faut-il, dans les dépenses, privilégier les soins de santé, qui profitent surtout aux plus âgés, ou l’enseignement, qui profite surtout aux plus jeunes ?

Faut-il nous montrer généreux envers des pays où la pandémie a des conséquences encore plus catastrophiques que chez nous ou nous préoccuper avant tout de panser nos propres plaies ?

Les politiques vont devoir surfer sur la vague et accompagner le changement. Toute tentative contraire sera sanctionnée. En tranchant ces questions, les décideurs politiques se feront inévitablement critiquer.

A bon entendeur Salut.

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24 juin 2020 3 24 /06 /juin /2020 13:52

Dans son récent discours le Président appelle à rebâtir notre économie. Il propose de bâtir une économie plus forte, plus pérenne et localisée sur le territoire.

Sa phrase exacte a été:« Il nous faut créer de nouveaux emplois en investissant dans notre indépendance technologique, numérique, industrielle et agricole, par la recherche, la consolidation des filières, l’attractivité, et les relocalisations lorsque cela se justifie, et un vrai pacte productif. »

Je suis certes moins intelligent que lui mais j’ai appris que lorsqu’une entreprise est en difficultés elle doit d’abord s’appuyer sur ses bases puis lorsqu’elle aura retrouvé ses capacités elle pourra envisager de se diversifier.

Quels sont les 4 piliers de notre économie ?

L’agriculture bien que menacée par celle des pays émergents et de certains pays européens qui ont pris de l’avance technologique et organisationnelle ( Hollande, Allemagne)

Aéronautique malgré quelques erreurs stratégiques ( Airbus A 380)

L’automobile très concurrencée et de plus en plus automatisée soumise aussi sous la pression écologique au diktat de la voiture électrique dont chacun sait qu’elle n’a pas d’avenir face à la voiture à hydrogène.

L’industrie du luxe seule à tirer son épingle du jeu.

Revenir à nos fondamentaux serait permettre à l’agriculture de se moderniser, d’être moins contrainte ( pesticides, glyphosate) et de poursuivre le développement du bio.

Il faudra aussi innover dans l’aéronautique, avions plus petits moins polluants, et l’automobile,lancer la filière hydrogène.

 

Axer tout sa politique sur deux piliers que sont le numérique et une économie décarbonée dont nous ne maîtrisons pas les incidences me paraît difficile ce d’autant que nous avons des urgences budgétaires et sociales devant nous.

Sur le plan budgétaire notre endettement va atteindre 120% du PIB et il peut croitre encore au grés des annonces quasi journalières de subventions. Sur le plan social le nombre de chômeurs va exploser, comment allons nous les financer?

 

A ces deux handicaps s’ajoutent les règles administratives normatives et écologiques et celles du travail qui sont des contraintes fortes.

 

Sortir par le haut de la crise ne peut se faire que si on accorde plus de libertés aux entreprises et aux entrepreneurs.

A bon entendeur salut !!

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11 mai 2020 1 11 /05 /mai /2020 09:41

Comment relier l’économie et le social si ce n’est par le biais du PIB qui demeure l’élément de référence.

En France le budget de la nation comprend le budget de l’état (291 Mds en 2019) qui est alimenté essentiellement par les impôts et les taxes; le budget social (741 Mds en 2019) alimenté par les prélèvements sociaux et le budget des collectivités (204,4 Mds en 2018) alimenté par les taxes locales.

La dépense publique est en France la plus importante de l’OCDE, avec 56% du PIB en 2018, contre 44,6% pour l’Allemagne, et 37,8% pour les USA.

La France est surtout championne des dépenses sociales. Selon l’OCDE, les dépenses sociales atteignaient 31,2% du PIB en France en 2018, contre 25,1% pour l’Allemagne 18,7% pour les USA, et 17,3% pour le Canada.

 

 Pour augmenter le budget social auquel concourent aussi l’état (52,8Mds en 2018) et les collectivités territoriales qui gèrent l’aide sociale à l’enfance, le RSA, les personnes âgées et l’emploi il faut, si on se place du point de vue de l’état, soit augmenter les taxes locales soit augmenter les prélèvements sociaux.

Il existe cependant deux autres moyens dont on ne parle jamais. Le premier augmenter le PIB, en effet l’augmentation en valeur du PIB augmente par définition l’ensemble des prélèvements, le second diminuer le nombre de chômeurs ce qui améliore les recettes prélevées sur les salaires.

Ce qui amène à une conclusion souvent oubliée en France, c’est la production économique qui alimente le social et non l’inverse
 

 

Dépenses publiques

Dont social

Et services

FRANCE

56%

31,2%

24,8%

ALLEMAGNE

44,6%

25,1%

19,5%

USA

37,8%

18,7%

19,1%

 

Si on analyse maintenant le taux de pauvreté, il s’élève en France à 36,9 %, aux USA à 26,8 %, et en Allemagne à 32,7 % (chiffres OCDE 2017). Il s’agit du taux de pauvreté monétaire à 50 %, c’est-à-dire que 36,9 % de la population française a un revenu inférieur à 50 % du revenu médian soit 867€

La France compense par les dépenses sociales. Les dépenses affectées au chômage, à la pauvreté et à l’exclusion représentent 4,82 % du PIB auxquels on doit ajouter une dotation d’état de 5,9 %.

Ainsi, après redistribution, le taux de pauvreté en France tombe à  8,1 % en 2017, à 10,4 % en Allemagne et à 17,8 % aux USA. La France est donc à la fois un pays qui a un fort taux de pauvreté, largement supérieur à celui des USA, et celui qui compense le plus par la redistribution or nous l’avons vu la redistribution pénalise l’économie.

 

En effet qui alimente le budget social, essentiellement les cotisations sociales prélevées sur les salaires or ces prélèvements constituent un frein à l’expansion des entreprises et une perte du pouvoir d’achat pour les ménages.

Ainsi on peut dire que faute d’augmenter les salaires, ce pour conserver une compétitivité de nos produits à l’international, on augmente la répartition qui ne pèse pas sur l’indice des prix mais sur les entreprises et les ménages.

 

Le social en France, ce sont aussi des réglementations qui se disent protectrices. Par exemple, la législation sur le travail protège le salarié mais est un frein à l’embauche ainsi le chômage en France, et le sous-emploi, sont largement supérieurs à ce qu’ils sont  dans des pays comme la Suisse, ou le Royaume-Uni par exemple, pays moins réglementés.

Dans les services sociaux la réglementation a amené à créer des structures de surveillance et de contrôle, tel l’URSSAF ou la Dirrecte pour ne citer que les plus connus.

Ces structures tatillonnes réduisent les possibilités d’adaptation des entreprises et des associations. En France, on préfère réglementer, cherchant à prévoir toute situation, à encadrer au maximum, travailleurs, entreprises et services sociaux.

Par conséquent, une réglementation fournie n’est pas forcément protectrice socialement. Elle est plus souvent un frein à l’évolution.

Aussi, pour relancer l’économie, il faudra s’interroger sur notre système social, sur la redistribution, et sur la réglementation. Sans tabou, car augmenter les dépenses, ou la réglementation, ne semble pas pertinent si on regarde les faits car, il ne faut surtout pas oublier que l’efficacité économique est la première des protections sociale.

A bon entendeur salut !

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26 avril 2020 7 26 /04 /avril /2020 07:43

Il me  semble mais je me trompe peut être que notre devise déjà un peu bancale car ne prenant pas en compte la responsabilité de chacun est chaque jour écornée.

Parlons de la liberté. De nombreux règlements la limitent. Par exemple la vitesse sur la route est limitée et en ces temps de crise virale nos sorties sont contingentées et certains proposent même une surveillance encore plus poussée grâce à l’informatique.

L’égalité est elle aussi battue en brèche. Notre société est la juxtaposition d’une myriade de groupes. Il y a les jeunes et les vieux, les cathos et les autres les actifs et les chômeurs etc. etc.

La fraternité ou plus exactement la redistribution sociale est contestée. Il y a ceux qui trouvent qu’on en fait trop et ceux qui pensent qu’on devrait en faire plus. Deux clans inconciliables.

Prenons enfin la responsabilité. Personne n’est responsable. A l’échelle individuelle et alors que nous sommes dans une pandémie avérée chacun devrait adhérer aux gestes barrière et tenter de se protéger or il n’en est rien. On demande à l’état ou à ses représentants de fournir les masques, les gants, les gels abondamment et gratuitement et d’un autre coté on refuse de se confiner.

A l’échelle collective même constat. Le gouvernement a décidé de fermer certains commerces comme par exemple les restaurants. Soit, mais dans ce cas il en assume la responsabilité c’est-à-dire qu’il exonère ces commerces des charges sociales et qu’il règle les charges fixes afin que le confinement terminé ces structures se retrouvent sans dettes.

Plaidons pour une société plus homogène et moins fragmentée.

 

A bon entendeur salut.

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15 avril 2020 3 15 /04 /avril /2020 09:35

En cette période de confinement le stylo m’a démangé et même si de nombreux articles ont été écrits ils n’ont pas épuisé le sujet.

Deux points méritent attention :

Premier point le constat que nous sommes dans un état d’impréparation ubuesque.

Deuxième point la certitude où nous sommes d’un crash économique à venir.

L’état aurait pu prendre l’une des deux options mais on le constate tous les jours, l’état navigue à vue.

Pour répondre aux exigences de la protection sanitaire il aurait suffi de doter toute la population d’un masque gratuit et obligatoire ce qui aurait allégé les mesures de confinement, ou de réaliser des tests à grande échelle pour soigner de façon préventive les sujets porteurs ou contaminés. N’ayant ni masque ni tests et enferrés dans une lutte d’influence concernant le traitement on s’en est remis au seul confinement.

Pour amortir les effets délétères de l’arrêt de l’économie liés au confinement il faudrait (ou aurait fallu) autoriser la reprise de certains secteurs en protégeant ceux qui la font et ceux qui la reçoivent mais nous n’en avons pas les moyens comme on vient de le dire. En effet pourquoi arrêter les restaurants et laisser les grandes surfaces ouvertes ? Pourquoi remettre les élèves à l’école et confiner leurs parents ? Pourquoi confiner les pensionnaires des EHPAD et laisser le personnel libre d’aller et venir ?

Je vous le dis plus on attendra plus la reprise sera difficile et chère ce qui pose le problème du qui va payer ?

Ainsi faute d’un choix clair, celui de la protection sanitaire (modèle chinois) ou du fonctionnement économique (choix Merkel et Trump) nous avons l’inconvénient des deux. 

 

A bon entendeur salut.

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24 novembre 2019 7 24 /11 /novembre /2019 14:54

 

En cette fin d’année 2019 tout bouge, chacun manifeste et défend ses privilèges ou tente d’en acquérir de nouveaux.

Il en est ainsi dans le domaine de la santé où on nous parle du malaise des soignants et des difficultés des hôpitaux. Mais d’où vient ce malaise ? 

Nous remarquerons tout d’abord qu’il touche surtout voire exclusivement le secteur public. Il s’est en effet développé deux médecines, un secteur protégé, le secteur privé et un secteur contraint le public.

En ville les professionnels de santé travaillent en heures de bureau, ils n’acceptent pas les urgences, ils refusent de faire les visites et certains ne prennent plus de malade supplémentaires.

Cette pénurie organisée des soins entraine une asphyxie du service public qui se doit d’accueillir tout le monde sept jours sur sept et vingt-quatre heures sur vingt-quatre. Cette surchauffe est encore aggravée par les décisions administratives qui ont fait augmenter dans un but d’économies les contrôles et les contraintes. Bien entendu toutes ces mesures ont été sans effet sur la dérive budgétaire.

Pour sauver l’hôpital ce n’est pas de l’argent dont il est besoin, c’est d’une réorganisation. Rendons aux chefs de services la responsabilité de l’organisation de leur structure sur les trois plans médical, financier et du personnel et je pense que le désamour de nombreux professionnels disparaitra.

 

A bon entendeur salut.

 

 

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24 octobre 2019 4 24 /10 /octobre /2019 14:07

 

En France, c’est connu, on aime bien discuter à perte de vue sur tous les sujets, des plus importants aux plus futiles ainsi en est-il du voile qualifié d’islamiste je suppose pour le différencier d’autres voiles.

Ce sujet apparu avant 2007 est revisité régulièrement tous les deux à trois ans et amendé.

Si on s’en tient à la loi le port du voile est interdit pour les fonctionnaires et assimilés ainsi que pour les élèves des collèges et des lycées. En dehors de ces cas il peut être porté partout et par toutes à la condition expresse qu’il ne masque pas le visage comme l’atteste le texte de loi du 14 septembre 2010.

Il n’y avait donc pas matière à exclure l’accompagnatrice des enfants présente lors de la séance du conseil régional de Bourgogne Franche Comté ni à polémiquer sur ce point.

La prise de position de l’élu du RN n’aurait pas dû être prise en compte et cette controverse créée de toute pièce et alimentée par la presse aurait dû ne jamais avoir lieu.

Une fois encore on constate que la presse toujours prompte à s’emparer du débat a dépassé ses prérogatives sans en contrôler les réalités.

 

A bon entendeur salut.

 

 

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23 septembre 2019 1 23 /09 /septembre /2019 08:18

 

Quand j’étais jeune nos préoccupations étaient d’ordre local. Refaire une route ou un trottoir, parler de l’action sociale du département, louer ou blâmer l’action économique de la région étaient notre champ de réflexion et d’action.

 

Aujourd’hui nos enfants qui commencent à manifester plus jeunes que nous alors qu’ils n’ont aucun contact avec la vie réelle, ils ne conduisent pas et ne travaillent pas, réfléchissent et manifestent sur des sujets supranationaux telle l’empreinte carbone ou les pesticides.

 

On voit donc une divergence entre les pragmatiques qui traitent de sujets sur lesquels ils peuvent agir et les utopistes.

Cette divergence m’inquiète car les politiques toujours prompts à surfer sur la vague peuvent s’en emparer. Verra-t-on comme thème principal des municipales la pollution ?

Cette divergence m’inquiète aussi car de nombreux thèmes ne peuvent aboutir que s’ils nous sont imposés ce qui implique la prise du pouvoir et l’instauration d’une dictature et ça on a déjà connu. L’église au moyen âge, le communisme ensuite imposaient leurs règles pour le bien de tous.

Cette divergence m’inquiète enfin car elle suppose un contrôle mondial pour s’assurer que chacun fait sa part. Que se passera-t-il dans le cas contraire ? Ira-t-on vers un affrontement ?

Je le pense. 

 

A bon entendeur salut.

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12 septembre 2019 4 12 /09 /septembre /2019 08:22

 

Le débat GPA versus PMA a été relancé par la proposition de la cour de cassation de reconnaître à tout enfant né d’une GPA le droit d’avoir deux parents légaux.

 

Essayons d’y voir clair. On mélange dans cette affaire deux éléments différents. Il y a d’un côté un processus médical et de l’autre un problème juridique.

 

Parlons d’abord du problème médical.

Il ne vous aura pas échappé que seules les femmes peuvent avoir des enfants. Dans le cas d’un couple standard si la femme ne peut procréer elle peut avoir recours à la PMA. Dans le cas d’un couple de deux femmes idem, l’une ou l’autre ou les deux peuvent y avoir recours.

Dans le cas d’un couple de deux hommes la PMA ne marche pas d’où l’idée d’avoir recours à la GPA. La GPA, grossesse pour autrui consiste à louer un ventre porteur en général moyennant finance. C’est une marchandisation de l’enfant. Ça coûte aussi cher qu’une adoption à l’étranger mais la moitié du capital génétique est celui du mari.

 

Sur le plan juridique l’enfant né d’une GPA n’avait jusqu’à ce jour qu’un père et pas de mère car sa mère sociologique ne l’avait pas engendré. En permettant à la mère sociologique apparaître sur l’acte de naissance, après avoir fait une demande d’adoption, la justice dote cet enfant de deux parents légaux sans autoriser la GPA en France.

 

Qu’en est-il d’un couple de deux hommes ? Le deuxième homme devra-t-il faire aussi une demande d’adoption, apparaîtra-t-il comme parent deux ?

 

Enfin il est un cas qui n’est pas tranché, celui des femmes stériles qui ne parviennent pas à avoir d’enfant sous PMA. Pour elles ne pourrait-on pas faire une exception ? J’y serai favorable.

 

A bon entendeur salut.

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