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5 décembre 2012 3 05 /12 /décembre /2012 18:24

 

 

Ces qualificatifs peu flatteurs s’adressent aux membres de l’actuel gouvernement.

Prenons notre premier ministre qui traite dans le dos de son ministre chargé du redressement productif avec Mittal et qui affirme que Montebourg n’avait pas de repreneur crédible. C’est un truqueur, car il semble, d’une part, que l’accord qu’il a conclu n’est que verbal et a peu de chance d’être appliqué et que, d’autre part, son ministre avait bien un repreneur possible comme s’en fait état le journal le Monde.

 

Ce dernier s’est, cependant  pris les pieds dans le tapis en proposant de nationaliser les hauts fourneaux ce qui, si cette proposition avait abouti, était ouvrir la boite de pandore et les demandes n’auraient cessé d’affluer sur son bureau. C’est le type même du ministre hâbleur, dépassé par les événements et qui essaie de résoudre, au plus vite, ses problèmes.

 

Prenons ensuite Cécile Duflot qui souhaite réquisitionner les églises pour les sans-abri. Bonne idée, mais déjà mise en route par le secours catholique qui explique que l’accueil ce n’est pas que le bâtiment, mais aussi le mobilier, l’eau, l’électricité, le chauffage et des bénévoles pour accueillir et encadrer. De plus, pourquoi se focaliser sur les églises et ne pas y associer dans un souci consensuel les mosquées et les synagogues ? C’est le type même du ministre provocateur.

 

Finissons-en avec Jérome Cahuzac qui se défend comme un beau diable d’avoir possédé un compte en Suisse et d’avoir payé cash son appartement parisien. J’espère pour lui qu’il est sûr de son fait, car en agissant ainsi, il est le type même du joueur et il se pourrait qu’il perde sa mise dans les semaines à venir. A bon entendeur salut !

 

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11 novembre 2012 7 11 /11 /novembre /2012 14:25

 

Lorsqu’on parle de compétitivité, on entend essentiellement parler du coût des salaires. La compétitivité ne se réduit pas à cela.

Il y a, d’abord, la compétitivité du produit. Pour faire simple, plus un produit est de haute technologie, moins  le coût du travail intervient. Un exemple : l’I Phone dont le prix est élevé, mais que tout le monde s’arrache.

Il y a, ensuite, le processus de fabrication. Fabriquer un produit dans une usine moderne est plus simple, plus rapide, en un mot plus rentable. Un exemple : les aciéries qui ont été fermées, car obsolètes et non rentables.

Enfin, il ya les salaires. Le salaire direct n’est pas en cause. Il est même sous évalué. Ce qui le plombe, se sont les charges sociales patronales et salariales.

Pour regagner de la compétitivité, on peut :

Aider à la recherche et au développement. Les moyens sont nombreux, mais il faut quelques années pour voir leur efficacité.

Aider à la modernisation des entreprises par le biais, par exemple, de prêts à taux réduits ou d’exonérations fiscales. Ces mesures sont plus rapides que les précédentes, elles sont faciles à mettre en œuvre et à contrôler.

Enfin, il y a la réduction des charges sociales compensables par la TVA. C’est une mesure facile à gérer et dont l’action est immédiate sur la consommation. Un point de TVA équivaut à 6,5 milliards d’euros, or, pour être efficace, la mesure devrait s’établir à 4 ou 5 points de TVA. Le gouvernement en propose au mieux 2,5 ce qui est insuffisant.

Le pacte de compétitivité est, on le voit, partiel et insuffisant. Nul doute qu’il faudra remettre la copie en chantier. Le choix sera alors simple, compléter le dispositif et augmenter nettement la TVA, ou réduire le budget social qui représente 57% du budget de la nation.

A bon entendeur salut !! 

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19 octobre 2012 5 19 /10 /octobre /2012 20:05

 

 

 

On lit dans la presse locale que Mr Ferrandis qui a créé « plan de campagne » surface commerciale proche de Marseille, souhaite s’implanter sur le domaine Moureau. Une polémique parait se développer quand au devenir du « château » et à la conservation du patrimoine ; le combat en quelque sorte de l’économique et du culturel.

 

Sur le plan économique tout d’abord, ce dossier souffre de nombreuses insuffisances.

D’après toutes les études, il semble y avoir trop de surfaces commerciales à Carcassonne. Alors une de plus pourquoi faire ?

Le second point est celui du devenir de Cité 2 et de Béragne qui n’a jamais été totalement tranché.

 

Sur le plan culturel, ensuite, si les expertises déterminaient l’intérêt architectural du château de Moureau, il conviendrait de réfléchir à sa réhabilitation. Soit elle s’inscrit dans le domaine privé et le propriétaire en fera son affaire, soit elle devient accessible au public, sous une forme à déterminer, et elle pourra faire appel aux dons et aux subventions. A bon entendeur salut !

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27 septembre 2012 4 27 /09 /septembre /2012 19:42

 

 

J’ai lu, récemment, une prise de position en faveur de l’affichage de ses opinions religieuses dans l’espace public. A la manière d’un sophisme, son auteur prône l’autorisation aux religieux et aux laïques, en dehors de l’islam, de porter de façon ostentatoire les signes extérieurs de leur appartenance religieuse. Cette prise de position est-elle soutenable ?

L’espace public est, par définition, le lieu où tous les publics peuvent se côtoyer. Il doit donc être le plus neutre possible pour ne pas heurter. L’apparence extérieure y joue un rôle important et nous remarquons tous les accoutrements hors normes ou les maquillages un peu extravagants, on peut les tolérer car ils ne sont pas répréhensibles.

Si on devait voir s’afficher des prises de positions cultuelles, voire politiques ou ethniques, nous serions de plein pied dans une véritable tour de Babel. Au-delà de l’aspect extérieur, il y a aussi les actions qui peuvent se faire en public, actions encadrées par la loi. Ainsi en est-il de l’utilisation des drogues, du tabac, de l’alcool entre autres

Cette attitude est, de plus, en contradiction avec nos principes d’intégration qui est pour le « vivre ensemble » et non pour le « vivre avec », base du multiculturalisme.  Pour en revenir à notre débat, il convient donc d’autoriser ou d’interdire à tous les démonstrations publiques non autorisées par la loi. Notre position peut paraitre utopique, mais elle s’inscrit dans notre tradition judéo-chrétienne qui prône l’égalité de tous et la respectabilité de toutes les opinions, dans un cadre législatif précis. A moins de changer notre législation, mais c’est là une toute autre histoire.

 A bon entendeur salut !

 

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18 septembre 2012 2 18 /09 /septembre /2012 18:01

 

 Parler du droit de vote des étrangers nécessite que l’on se pose trois questions.

 

Tout d’abord, de quels étrangers parlons-nous ? Des étrangers communautaires pour lesquels je serai plutôt favorable, si la réciprocité existe dans leur pays d’origine ou des étrangers extracommunautaires qui, à priori, ne sont pas faits pour rester chez nous et qui peuvent accéder au vote en demandant leur naturalisation. A ce titre, posons nous le problème des binationaux ; pourront ils voter en France et dans leur pays d’origine ?

 

Le deuxième point est de savoir à quelles élections ils pourront voter : aux élections locales ou nationales ? Je serai enclin à limiter le vote aux élections locales, c'est-à-dire dans le lieu où ils vivent, où ils paient des impôts et dont ils connaissent les problèmes.

 

Le troisième point est de savoir quand pourraient-ils voter ? Il me semble difficile de les faire voter dès leur arrivée. Une période probatoire sans délit me semble utile. De combien de temps doit elle être ?

 

Au vu de toutes ces questions, il me semble raisonnable de ne pas légiférer trop vite, soit en réunissant le congrès, soit par référendum. Il est nécessaire qu'un large débat s'instaure avant de statuer. Pour ma part, je suis partisan du vote local pour les étrangers communautaires vivant en France depuis plus de cinq ans, sans avoir commis de délit et dont le pays d’origine accepte la réciprocité.  A bon entendeur salut !

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16 septembre 2012 7 16 /09 /septembre /2012 19:14

 

 

La chute progressive du gouvernement dans les sondages qui a été constatée n’a pas été analysée. De mon point de vue, je crois qu’il s’agit d’un problème de méthode.

Il faut savoir, en effet, que la plus grosse partie des décisions administratives et réglementaires nous est imposée par Bruxelles et qu’on ne peut s’y soustraire sous peine d’amendes et de pénalités. Dans le domaine économique, le gouvernement ne peut intervenir que dans les sociétés dont il a la charge, c'est-à-dire celles où il possède tout ou partie du capital, ce qui fait fort peu de choses en vérité. Nous l’avons bien compris au travers des récents licenciements.

Il reste donc, en tout et pour tous, deux domaines d’intervention : le domaine régalien et le domaine sociétal ; or, dans les deux cas, la méthode appliquée est mauvaise. Dans le domaine régalien, les annonces inconsidérées du ministre de la justice, en ce qui concerne la dépénalisation des petits délinquants ou le mariage homosexuel, sont un échec. Le gouvernement aurait dû, d’abord, informer puis convaincre, ou à défaut d’y arriver, soumettre au peuple ses projets par référendum.

Dans le domaine sociétal, il en est de même. La conférence sur l’avenir énergétique du pays est un autre exemple de décisions prises à l’emporte pièce sans concertation. Dans les domaines techniques et ou économiques, il pourrait solliciter l’avis de comités d’experts, puis, fort de ces avis, informer les populations et tenter d’obtenir un consensus.

N’ayant pas su convaincre, il en subit les conséquences dans les sondages. On nous parle aujourd’hui d’économie positive, qui sait ce que cela veut dire ? On nous parle aussi d’interdire les centres ville aux véhicules diesel sans nous dire ni pourquoi, ni comment. Ne nous étonnons pas, dans ces conditions, que la cote de nos édiles continue de chuter.

 L’état devrait d’abord s’occuper de ses affaires, à savoir la gestion du domaine et des structures publiques. On ne peut pas dire, au vu du déficit budgétaire, que chacun connait et qu’il ne parvient pas à juguler, qu’il  fait preuve en cette matière de compétence.   Alors pour le reste…A bon entendeur salut !

 

 

 

 

 

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15 août 2012 3 15 /08 /août /2012 08:34

 

 

Devant la stagnation de l’économie, on voit bien la difficulté des politiques pour rétablir un peu de croissance.

Un de ses moteurs est la consommation, mais pour qu’il fonctionne il faut deux choses : la confiance qui incite à dépenser plus et à épargner moins et l’assurance de conserver son pouvoir d’achat. La multiplication des licenciements ruine la confiance et la hausse des prix et des taxes, rogne le pouvoir d’achat.

Le second moteur, c’est les exportations. Plus on exporte, plus il faut produire et plus on doit produire, moins il y a de chômage ; or, aujourd’hui, ce moteur est en panne. Le déficit du commerce extérieur se creuse d’année en année et il devrait atteindre les 70 milliards d’euros cette année. Pour être compétitif à l’exportation, il faut soit offrir des produits novateurs ou indispensables, soit vendre bon marché.

Nous vivons sur des technologies déjà anciennes (avions, mode,) et sur l’agriculture (blé) et nous sommes loin derrière les USA, le Japon ou l’Allemagne en matière d’innovations. Redonner du souffle à nos inventions passe par une meilleure éducation et une motivation à la recherche. Cette restructuration sera forcément longue et couteuse.

Produire des biens courants à bon prix est possible. L’automatisation des chaines de production est un moyen, mais il détruit l’emploi ; or c’est l’emploi qui alimente les caisses de l’état au travers des impôts et des charges sociales.

Réduire le coût des produits peut aussi se faire en réduisant le coût du travail. Réduire les salaires aurait le même effet que l’automatisation et diminuerait en sus la consommation.

Aider les entreprises au travers d’exonérations de charges a été essayé sans succès sur l’emploi. Elles ont amélioré l’outil de travail et pas forcément embauché.

L’aide au produit sous forme de primes ciblées me parait donc la meilleure solution, car elle peut être temporaire, elle permet d’orienter l’économie, elle est facile à contrôler et elle peut être couplée à l’emploi.

Qui voudra faire sienne cette proposition ? Pour l’heure personne. Alors à plus tard et à bon entendeur salut.

 

 

 

 

 

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9 août 2012 4 09 /08 /août /2012 20:53

 

 

Devant la hausse croissante du prix des carburants , P Moscovisci « songe » à en bloquer le prix. Alors que pendant la campagne électorale, la décision paraissait imminente, aujourd’hui elle est plus difficile à appliquer car cette hausse fait l’affaire de tous.

Elle fait l’affaire des compagnies pétrolières,  dont les bénéfices vont augmenter et du gouvernement qui sera gagnant sur les deux tableaux. Il verra l’impôt sur les sociétés pétrolières augmenter et dans le même temps ses recettes fiscales au travers de la TIPP.

Cela n’aurait rien de choquant, si l’actuel gouvernement n’avait critiqué le précédent et promis de contrôler, sans délai, le prix à la pompe en jouant sur les taxes.

Pour les vacanciers, cette promesse restera comme le songe d’une nuit d’été, avant de le réveil dans réalité.

A bon entendeur salut !

 

 

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1 août 2012 3 01 /08 /août /2012 20:05

Je suis un taureau andalou fier et sombre et mon nom est Miura. Je suis un taureau andalou préparé à combattre. Je m’entraine depuis plusieurs mois et mes compagnons de corral me disent que j’ai toutes mes chances de vaincre. Je suis un taureau fier qui pourrait gagner sa prochaine exhibition et mettre à mal celui qui aura l’audace de m’affronter. Je suis prêt, je suis calme, je suis déterminé.

Hélas, ce matin mon éleveur m’a appris que je ne serai pas du voyage. On s’est mal compris ma-t-il dit, la féria a été remise et que sais-je encore comme mauvaise excuse. Pour moi le taureau sombre et déterminé c’est sûr que le toréro a eu peur de m’affronter.

Triste, je vais retourner aux champs, courir après les papillons et me reproduire dans l’herbe fraiche. Ce n’est que partie remise un sursis qui me laisse un regret : ce n’est pas cette année que je verrai Carcassonne

 

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26 juillet 2012 4 26 /07 /juillet /2012 20:03

 

 

Le gouvernement actuel qui se dit « normal » procède bien souvent de façon dogmatique, ainsi en est il d’Arnaud Montebourg qui vient de présenter son plan pour l’automobile.

 

Que peut-on en dire ?

Il privilégie la voiture électrique, ce qui est, certes, une vision d’avenir, mais aussi un gage donné aux écologistes.

 

Est-ce aujourd’hui réaliste ?

La filière électrique est actuellement un micro marché (2000 véhicules vendus en 2011) car il s’agit de véhicules chers (1300€ en moyenne prime de 7000€ déduite), peu performants (60 à 80km/h et 150km d’autonomie en moyenne) ne disposant pas d’infrastructures accessibles (entretien, rechargement, réparations). Certes l’état va s’équiper en véhicules électriques, mais qui va payer les infrastructures ?

 

Est-ce une filière techniquement aboutie ?

Non, car en avance sur ce marché on trouve les américains, puis les japonais, puis les suisses. Il faut aussi voir que certains constructeurs réfléchissent à rendre ces véhicules autonomes en les équipant de panneaux solaires, par exemple.

 

Est-ce un plan économiquement viable ?

Certes, il va coûter peu cher au gouvernement, mais il ne relancera pas la production française, vu que d’autres constructeurs sont mieux placés que nous et vont bénéficier plus que nous de ces aides.

 

Est-ce une vision idéologique ?

Oui, car elle sacrifie à la mode écologique qui parallèlement plaide pour fermer plusieurs centrales atomiques. D’un coté, on favorise la voiture électrique et, de l’autre, on réduit la production d’énergie. Cherchez l’erreur.

 

Alors, si vous aimez le théâtre d’ombre, vous aimerez le plan de relance de l’industrie automobile. A bon entendeur salut.

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