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16 avril 2010 5 16 /04 /avril /2010 18:03

Notre président a dit très récemment qu’il ne toucherait pas au bouclier fiscal. C’est méconnaitre le message que lui ont adressé les électeurs au travers des élections régionales. Soit.

Il a dit aussi qu’il n’augmenterait pas les salaires ni les pensions de retraite . Cela ne lui parait pas nécessaire. Soit.

Si on y regarde de plus près on notera qu’il a aidé les banques et les entreprises en leur prêtant à vil prix de l’argent qu’il avait lui-même emprunté. En plus des milliards donnés aux banquiers et des exonérations fiscales aux entreprises il a fait un nouvel emprunt pour la relance de l’activité. Tous ces emprunts additionnés ont plombé nos finances et nous ne sommes pas loin au niveau des dettes contractées de la Grèce, de l’Espagne ou du Portugal. Regardons maintenant ce que nos banques et nos entreprises ont fait de cet argent. Elles se sont empressées d’augmenter leurs dirigeants, les primes de leurs traders et les bonus de leurs administrateurs. Si on considère l’emprunt pour les grands travaux on ne peut pas dire aujourd’hui encore quel effet il aura sur l’emploi tant il est utilisé discrètement.

Dans cette période difficile où le chômage ne cesse d’augmenter et où les salaires sont bloqués on voulait encore nous imposer une taxe verte, la taxe carbone qui devait toucher tout le monde sauf les entreprises et les transporteurs routiers. Qui aurait payé ? Ceux qui ne sont pas protégés par le bouclier fiscal. On prévoyait avant même son application une hausse du tarif des carburants de 10Ct par litre environ, hausse qui serait intervenue en même temps que celle du gaz, des loyers, des impôts etc. Si on poursuit notre analyse on se rend bien compte qu’il vaut mieux être sous le bouclier fiscal qui protège de l’augmentation des impôts qu’a coté.

Parlons maintenant de deux choses qui fâchent. Tout d’abord la dette que nous subissons car elle n’est pas de notre fait mais que nous devrons rembourser. La seule question qui se pose est quand et comment ? Ensuite la réforme des retraites que le gouvernement va examiner sous peu. Il est certain qu’avec des caisses vides et des dettes à rembourser on va devoir se serrer la ceinture.

 Pouvons nous espérer que cela n’arrivera pas ? Je ne le crois pas car nous avons commis trop d’erreurs. Pour sauver les banques nous aurions dû emprunter moins et mieux contrôler les fonds prêtés en entrant dans les conseils d’administration. Nous aurions dû diminuer les charges des entreprises au prorata des efforts consentis par elles sur le prix des produits et/ou sur l’emploi qu’elles étaient susceptibles de créer. Enfin les grands travaux devraient permettre si ils sont bien ciblés de créer des emplois, beaucoup d’emplois, mais pour l’heure nous n’avons rien vu.

Dans un premier temps la recherche du plein emploi améliorerait le financement des retraites, le réaménagement des activités en fin de carrière devrait permettre de garder plus de monde au travail et de pérenniser le système. Bloquer les salaires ,allonger le temps de travail ou réduire les pensions ne résoudra pas le problème. Ensuite viendra le temps du remboursement de la dette. Ceci ne pourra se faire sans une véritable reprise à laquelle les banques et les entreprises grassement aidées devraient participer de gré ou de force. Quand aux nouvelles taxes elles devront attendre.

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5 avril 2010 1 05 /04 /avril /2010 15:56

On pourrait croire en  entendant ces mots à une série américaine mais en fait en ouvrant une enseigne de restaurants hallal Quick s’inscrit en opposition avec la politique d’intégration qui est celle de la France depuis longtemps. Nous avons fait le pari de l’intégration pour les populations immigrées et chacun peut se souvenir des débats acharnés entre les tenants de l’assimilation et ceux de l’intégration. L’assimilation à laquelle nombre de français ont trouvé des relents de colonialisme diffère de l’intégration laquelle consiste à reconnaitre la culture de l’autre et à lui proposer d’adhérer à la culture majoritaire dans son nouveau pays.

Les anglo-saxons se sont moins embêtés que nous en prônant une attitude communautariste qui consiste à regrouper des populations étrangères dans des quartiers dédiés où elles sont libre de vivre leur culture en respectant la loi du pays. C’est ainsi qu’il y a des quartiers chinois ou italiens dans les grandes villes américaines. Nous avons fait pour notre part le pari du vivre ensemble et c’est ce qui est aujourd’hui menacé.

Souhaitons que cette tendance ne s’étende pas. On pourrait en effet voir se développer des restaurants kacher, ou bouddhistes ce qui augmenterait encore la confusion ambiante.

Vous allez me dire qu’il existe déjà des restaurants japonais ou asiatiques voire des restaurants africains et que vous ne voyez pas pourquoi je m’insurge. La différence essentielle à mes yeux tient dans la connotation religieuse. Un restaurant hallal ou kacher est confessionnel. Tout le monde va ou peut aller dans un restaurant asiatique sans être suspect d’être un taôiste. Tout le monde va ou peut aller dans un restaurant libanais sans être suspect d’être un maronite ou un chiite. Mais  un restaurant kacher par exemple cherche à attirer essentiellement des juifs et deviner donc qui cherche à attirer un restaurant hallal ?

Cette offre rejoint celle de la chanteuse Diams qui récemment c’est définie comme une chanteuse engagée en portant le tchador en ville et sur scène. Ce prosélytisme est à contre courant de nos principes laïques qui exigent de ne pas afficher son appartenance religieuse de façon ostensible.  De la même façon les demandes réitérées d’heures de piscine pour les femmes musulmanes est une atteinte à la laïcité. 

Se battre pour la laïcité c’est se battre pour la neutralité religieuse et combattre tout prosélytisme. Si nous ni prenons garde de dérive en dérive nous détruirons le principe même de la laïcité et le choix qui nous restera sera soit une théocratie  soit l’apartheid du communautarisme.

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5 avril 2010 1 05 /04 /avril /2010 15:49

Sans être un spécialiste du marketing je sais par expérience un certain nombre de choses avec lesquelles on ne peut pas transiger.

La première est que pour vendre un produit il faut offrir plusieurs choix. Si on regarde par exemple les marchands de machines à laver ou de voitures, elles sont toutes faites dans quelques usines peu nombreuses au demeurant mais, si la base est identique pour toutes elles se différencient par le carrossage, ou par les options. Ce sont ces détails qui motivent le choix du consommateur et qui le fidélisent. Si on analyse maintenant les dernières régionales on voit que l’UMP en est le grand perdant. La stratégie de ce parti a été de regrouper des marques différentes allant du centre au RPF sous un même label pour constituer un parti unique qui semblait la panacée. C’est un échec. Pour réussir à l’avenir il devra offrir plus de choix dans ses idées.

 

La deuxième règle en marketing est de bien définir le rôle du produit et de s’y tenir. Ainsi si on regarde les lessives il ya celle qui bout plus blanc, celle qui préserve la nature etc. En politique c’est pareil. Ainsi le Modem s’est défini dans un premier temps comme une troisième voie puis pour durcir son discours qui ne devait pas être assez porteur il s’est défini comme le premier opposant au président. Il était alors considéré comme un parti de centre droit. Brutalement au congrès d’Arras le Modem tente de se rapprocher du parti socialiste ce que M Aubry refuse et le voilà orphelin. Son score est le témoin de cet échec de marketing. A l’inverse le FN qui s’est toujours battu sur des thèmes sécuritaires et xénophobes a vu son score s’amplifier des que les politiques sécuritaires se sont invitées dans une campagne où elles n’avaient rien à faire, les conseils régionaux n’ayant aucun pouvoir en ce domaine. De la même façon les thèmes xénophobes ont réapparu avec le débat sur l’identité nationale et l’ont boosté.

 

Reste enfin une troisième règle celle du choix par défaut que l’on peut résumer ainsi « faute de merle on mange des grives ». C’est ce qui s’est passé avec le PS qui bien qu’il ait gagné devrait s’interroger sur l’abstention. Pourquoi si les thèmes proposés étaient si intéressant les électeurs les ont boudés ? Ce succès est un succès par défaut et , d’ici 2012 il devra lui aussi proposer un projet cohérent et novateur prenant en compte les idées des écologistes dont on dit qu’il y en a une par adhérent. Je lui souhaite bon courage

 

L’avenir appartiendra à la formation politique qui le plus rapidement saura revenir à l’essentiel, offrir un choix clair avec des options et un choix qui soit compréhensible. A bon entendeur Salut

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23 mars 2010 2 23 /03 /mars /2010 07:42

Les écologistes ont présenté pour ces régionales un nombre impressionnant de listes et pourtant leur score de 12%est relativement faible. Il me semble exister au moins deux raisons qui peuvent l’expliquer.

La première et non la moindre est que l’écologie, la protection de la nature est un thème qui a été adopté par toutes les formations politiques de l’extrême droite à l’extrême gauche et l’électeur  se sent un peu perdu devant une avalanche de propositions qui sont pour certaines plus proches des bons sentiments que des réalités quotidiennes. Je constate qu’il existe au moins trois façons de parler d’écologie. La première  que certains ont qualifiée d’écologie décroissante prône le retour en arrière. C’est une pensée plutôt de gauche qui consiste à privilégier le vélo à la voiture, le rail à la route, le chauffage au bois au chauffage au gaz etc. Le second modèle est l’écologie dite positive qui s’adresse aux économies d’énergie , c’est celle des éoliennes, des panneaux solaires, des centrales atomiques etc. Reste une troisième voie, c’est celle de la taxe carbone, du sommet de Copenhague et des autres réunions internationales  dont le seul but est d’engranger des dividendes en pénalisant quelques pollueurs. Si nous revenons juste un instant la taxe carbone aujourd’hui en sursis, on doit se poser la question de savoir  ce qui est le plus important, réduire les émissions de carbone et retarder la hausse supposée des températures ou réduire voire supprimer les émissions de fumées qui polluent l’air, réduire voire supprimer la pollution des rivières, réduire voire supprimer l’utilisation des pesticides qui polluent la terre , et qui détruisent nos organismes. Pour ma part je préfèrerai la lutte contre les pollutions déjà existantes mais cela coutera cher et ne rapportera rien.

 

La seconde raison me parait que chacun sent confusément qu’on ne gère pas une ville, une région, un état par la seule écologie. A quoi servirait il d’avoir un air pur, des rivières propres, des aliments sains si parallèlement l’homme ne trouve pas de travail, de salaire, et ne peut se loger correctement. Peut on assurer la sécurité des citoyens par l’écologie ? Agir pour la justice, pour la santé, pour un meilleur équipement du pays est-ce écologique ? Non. Alors les écologistes qui se sont présentés à nos suffrages avancent masqués.  Ce sont pour la plupart des politiques qui ont une réflexion sur la société, ils souhaitent la mettre en place et l’écologie leur sert de faux nez pour attirer l’électeur .

Pour ma part je préfère les gens qui avancent leurs idées sans détour car si ces dernières ne me plaisent pas je peux les combattre alors qu’il est difficile d’être contre la protection de l’environnement même si on sent confusément que derrière ces propositions il y a une autre politique prête à se mettre en place.

Les citoyens sentent confusément ces différences mais sauront ils en éviter les pièges ?

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11 mars 2010 4 11 /03 /mars /2010 11:44

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J’ai eu la curiosité de regarder ce blog suite à la polémique qui s’est développée autour de l’audit sur les finances de la ville et je suis allé de surprise en surprise.

Première surprise, G Larrat est apolitique.  Sur son blog, il ne fait jamais apparaitre son appartenance à l’UMP à l’inverse d’I Chésa qui met en avant son étendard mais il a assisté a au moins une réunion organisée pour les régionales.

Dans son blog il ne parle pas de la région ni du département , il n’évoque pas la réforme des territoires ni  les modifications de la fiscalité locale, il reste sur Carcassonne et sur la CAC.

Deuxième surprise , lorsqu’il parle de la ville et de l’agglo c’est uniquement pour défendre son bilan et ses choix, jamais il ne propose une vision différente de la vie locale.

Je prendrai quelques exemples qui illustrent mon propos.

Tout d’abord la médiathèque. G Larrat n’a pas encore admis ou compris que ce dossier a été un élément majeur de la campagne. L’argument qui consistait à mettre la médiathèque en centre ville a fait mouche et cependant il continue à argumenter pour la placer à Prat Marie.

Deuxièmement les marchés publics. Dans un texte il justifie pour la réalisation du parking Gambetta le recours aux entreprises extérieures et pour le marché des chocolats de Noel il critique la nouvelle majorité qui l’a fait. Je vois bien que ces deux affaires sont de tailles différentes mais en politique et je le dis souvent il faut avoir un corps de doctrine auquel se référer et en la matière mon avis est qu’il faut privilégier les entreprises locales. Je renvoie donc dos à dos JC Perez et G Larrat.

Troisièmement l’audit financier. Je ne veux pas alourdir le débat de chiffres et je prendrai juste un exemple, le personnel. JC Perez accuse G Larrat d’avoir augmenté le personnel municipal et G Larrat s’en défend. C’est en fait une mauvaise querelle. Depuis 1986 la ville n’a eu de cesse d’externaliser comme on dit maintenant un certain nombre de ses activités sans jamais réussir à externaliser les personnels affectés. Depuis la création de la CAC elle lui a transféré de nombreuses activités. Faute de lui avoir transféré le personnel elle a du créer de nouveaux emplois . Une question se pose aujourd’hui que fait réellement la mairie puisque la grande majorité de ses activités a été transférée?

Mais revenons au blog. Ainsi à lire G Larrat je me faisais cette réflexion ; comme les émigrés de l’ancien régime il n’a rien appris et rien oublié. Il est étrange qu’il n’ait pas non plus compris que dans une démocratie il faut faire partager ses idées au plus grand nombre
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20 décembre 2009 7 20 /12 /décembre /2009 15:22

 

Dans un article d’Aout 2009 le Canard Enchainé s’est fait l’écho des travaux d’un chercheur marseillais démontrant dans un article publié par Nature que les lactobacilles introduits dans la plupart des préparations lactées étaient en cause dans l’apparition et l’extension d’une véritable épidémie d’obésité infantile.

 

Dans un premier temps, il s’est aperçu que ces fameux lactobacilles que Danone définit comme de bonnes bactéries étaient données comme complément alimentaire dans les élevages de porcs depuis plus de 10 ans afin de leur faire prendre un surpoids de 10% environ.

Il a retrouvé ces mêmes bactéries dans les pots de Yaourt et d’Actimel conformément à la publicité.

Il les a aussi retrouvées en nombre très élevé chez des enfants en surpoids comparativement à un groupe d’enfants normaux.

Il en conclue donc à leur nocivité et propose deux voies d’analyse : La première , à débuter rapidement serait de réaliser une étude pour prouver leur rôle réel, étude qui n’a jamais été réalisée et qui peut déboucher sur bien des surprises.

La seconde est de savoir dans l’hypothèse où elles auraient un rôle quels dosages pourraient être autorisés pour que ces bactéries aient le moins d’effets nocifs surtout sur les populations infantiles notamment.

 

Ainsi à la surprise générale dans un pays où tout est normé un produit est passé au travers des mailles de la réglementation. Ce n’est pas le seul, en ces temps de Noel, de nombreux jouets sont régulièrement enlevés des rayons du fait de leur toxicité et de leur dangerosité ce qui parait surprenant.

Il me parait pourtant assez simple de créer une structure qui à l’échelle de l’Europe contrôlerait avant leur mise sur le marché les différents produits importés, car on peut supposer que les entreprises européennes suivent la réglementation. Ce thème pourrait être le sujet de réflexion d’une commission européenne ad hoc mais en attendant nous continuerons à engraisser nos enfants comme des porcs.

 

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1 décembre 2009 2 01 /12 /décembre /2009 16:17

 

On assiste depuis quelques temps à une reprise en main de l’ensemble de la vie politique.

 

Tout d’abord on voit une vraie remise en cause de la décentralisation. Certes on peut la trouver incomplète et surtout de mon point de vue incohérente mais elle a le mérite d’exister , de rapprocher le citoyen des centres de décisions et surtout elle peut être améliorée. Rien ne justifie de revenir dessus et c’est pourtant ce qui risque de se produire dès lors que la taxe professionnelle d’une part et les taxes d’habitation et foncières auront disparu.  Supprimer les recettes propres des communes, des départements et des régions alors même que le gouvernement  continue à transférer les charges qu’il ne peut plus assurer c’est obliger les collectivités territoriales à quémander des subsides auprès de l’état état dont on sait qu’il accumule les dettes sans parvenir à boucler son budget.  Les aides allouées le seront selon des critères probablement très subjectifs et partiaux.

 

Plus pervers encore est le mode de scrutin envisagé pour élire les nouveaux conseillers territoriaux qui devraient remplacer les conseillers municipaux, généraux et régionaux. Alors que notre tradition républicaine est basée sur le scrutin uninominal à deux tours, scrutin qui rapproche l’électeur de son élu voilà que nous voterons bientôt à la proportionnelle. Une proportionnelle  relative car la liste arrivée en tête se verrait créditée de 80% des sièges les autres listes se partageant les 20% restant. Ce mode de scrutin avantagera le seul parti structuré qu’est l’UMP, même si la cohésion qu’il affiche, qui va de la droite ( De Villiers) au centre ( Morin), est une cohésion de façade. La Gauche qui part traditionnellement  en ordre dispersé au premier tour et se regroupe au second chose  ne pourra plus le faire demain sous peine de déroute électorale.

 

Cette reprise en mains qui va à l’encontre de ce que nous connaissons depuis plus de trente ans recentra lise toute la politique à Paris et notre président se comporte à la manière de nos derniers monarques. Il détiendra bientôt le pouvoir absolu car tel est son bon plaisir et que personne n’a la capacité de s’y opposer mais n’oublions pas que notre dernier roi, Louis 16 a fini guillotiné.

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24 novembre 2009 2 24 /11 /novembre /2009 07:14

 

Entamer un débat sur l’identité nationale à l’heure de la mondialisation apparait totalement surréaliste. Aujourd’hui et demain plus encore les hommes se déplacent sur l’ensemble des continents pour travailler, se nourrir, se marier. Que veut dire la notion d’identité nationale pour un français travaillant en Chine ou inversement ?

 

Tenter de réduire l’homme à son identité c’est l’enfermer dans des limites qui seraient immuables. Il faut ici noter  que tous ceux qui dans l’histoire ont tenté de le faire sont allés aux extrêmes.

L’identité d’un groupe de population est elle d’ordre physique ? Non. Hitler avait défini l’identité aryenne et à contrario l’identité juive et on sait ce qui c’est passé ensuite. Le Ku Klux Klan avait défini l’identité noire et était le chantre du ségrégationnisme.

L’identité d’un groupe est elle d’ordre religieux ? Non. L’inquisition a chassé les déviances cultuelles des cathares et autres incroyants et dressé des français contre des français, les guerres de religion ont fait de même.

L’identité d’un groupe est elle d’ordre politique ? Non. Les pays de l’Est ont tenté par tous les moyens de se maintenir dans un créneau idéologique rétrograde et ont fini par échouer.

L’identité est elle d’ordre culturel ? Oui si on prend la notion de culture de façon élargie comme le faisait déjà en 1793 la constitution qui affirmait : Article 4. - Tout homme né et domicilié en France, âgé de vingt et un ans accomplis ; - Tout étranger âgé de vingt et un ans accomplis, qui, domicilié en France depuis une année - Y vit de son travail - Ou acquiert une propriété - Ou épouse une Française - Ou adopte un enfant - Ou nourrit un vieillard ; - Tout étranger enfin, qui sera jugé par le Corps législatif avoir bien mérité de l'humanité - Est admis à l'exercice des Droits de citoyen français. Certes la définition a un peu vieilli mais peut se réactualiser. Alors pourquoi ce débat si tout a été déjà dit ? .

J’y vois essentiellement  2 mobiles.  Le premier c’est de se différencier de la gauche qui a de l’identité française une vision plus large que la droite et donc de créer si le débat s’engage un vrai clivage idéologique en période électorale.

 

La seconde motivation me parait être de pouvoir mieux réguler la redistribution sociale. En effet devant l’explosion des dépenses sociales on pourrait décider de limiter les aides aux seuls nationaux dés lors que l’on saurait comment les reconnaitre. Donc ce débat n’est pas aussi anodin qu’on pourrait le penser.

 

E Besson pense peut être que seules les personnes détenant une carte d’identité nationale sont françaises ce en contradiction avec notre histoire. Qu’il en fasse  le thème d’un prochain référendum, après les régionales bien sur. Le résultat pourrait le surprendre.
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17 novembre 2009 2 17 /11 /novembre /2009 10:39

Ségolène Royal vient une fois encore de prendre date en faisant accorder par son Conseil Régional un chèque contraception aux lycéennes.

 

N’oublions pas qu’elle était déjà en 1999 à l’origine de la distribution de la pilule du lendemain par les infirmières scolaires et que cette mesure avait suscité bien des émois.

 

Aujourd’hui, c’est en se fondant sur l’existence de grossesses non souhaitées chez les mineures ; on en répertorie 6000 cas par an ; et sur le recours fréquent de ces dernières à l’IVG pour sortir de l’impasse où elles se trouvent qu’est proposé le Passe- Contraception.

 

Ce dernier sera là encore attribué aux infirmières scolaires, charge pour elles après un dialogue avec l’élève, de le délivrer. Ce passe permettra alors à l’élève de consulter son généraliste et d’obtenir de lui la prescription de la pilule.

 

Cette mesure est somme toute logique pour deux raisons.  la première est que les jeunes filles préfèrent se confier à une personne neutre qu’a leurs parents pour des problèmes intimes . La seconde est que l’IVG est encadrée et ne peut être réalisée au-delà de la Douzième semaine de grossesse ce qui est un délai court c’est de plus une épreuve douloureuse sur le plan affectif qui nécessite d’être entourée.

 

Depuis cette prise de position une polémique s’est développée conduite en partie par le ministre de l’éducation qui n’y est pas favorable. Il n’est pas contre la mesure mais il estime que c’est aux CMS de mettre en œuvre la contraception. D’un point de vue pratique, il est tout de même plus facile pour les élèves de voir l’infirmière scolaire qu’elles croisent régulièrement dans leur collège.

 

Cette prise de position de Luc Chatel va limiter pour l’instant à la seule région Poitou Charente la mise en œuvre de la mesure. Gageons que devant son succès elle sera étendue aux autres régions . Affaire à suivre donc.
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